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Cet email est le dernier du cycle spécial été, dans lequel je vous propose de vous résumer des best-sellers qui m’ont particulièrement marqué dans ma vie pro ou perso.
Aujourd’hui, je vous propose à nouveau un livre de l’écrivain et philosophe Charles Pépin, “La confiance en soi, une philosophie” publié en 2018. Je vous le recommande chaudement ! Il nous y partage les clés pour percer le mystère de la confiance en soi en s’appuyant sur plusieurs philosophes.
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La confiance en soi
L’autre comme source principale de confiance en soi
Pour Charles Pépin, la première source de confiance en soi est l’autre. Nos parents sont les premiers bâtisseurs de notre propre confiance en nous.
Une fois adulte, l’auteur nous invite à nous entourer d’amis au sens d’Aristote : « Un ami, pour le philosophe grec de l’Antiquité, c’est quelqu’un qui nous rend meilleur. À son contact, nous nous sentons bien, nous progressons, devenons plus intelligents ou plus sensibles. »
Pour renforcer sa confiance en soi, il faut donc s’entourer de personnes bienveillantes, optimistes et empathiques qui nous font grandir, nous sécurisent, nous libèrent et nous encouragent à nous réaliser pleinement.
Goodbye les relations toxiques, ces personnes négatives qui nous rabaissent régulièrement et qui nous font douter de nous-même.
La confiance en nos capacités
Charles Pépin explique que si l’autre est clé pour gagner en confiance, cette confiance relationnelle doit être complétée par une confiance technique.
“La confiance vient avec le temps, avec l’acquisition d’une compétence progressivement intégrée, peu à peu incorporée, produisant par paliers ses effets libérateurs. Elle n’est donc pas innée, mais en très grande partie acquise.”
Concrètement, cela veut dire qu’il faut acquérir des compétences et les travailler pour avoir confiance en soi au travers d’un entrainement intensif.
Dans son livre publié en 2009 “Outliers”, le journaliste Malcolm Gladwell décrypte la théorie des 10 000 heures du psychologue Anders Ericsson. Cette théorie, bien que non fondée scientifiquement (elle n’est ni vérifiable, ni réfutable), dit que, passé le seuil de 10 000 heures d’entrainement, on peut ambitionner de devenir l’un des meilleurs au monde dans son domaine. Alors vous faites quoi les prochaines 10 000 heures ? A raison de 8h par jour, ça fait quand même 3 ans et demi…
Avoir confiance en soi n’est pas être sûr de soi
Cependant, Charles Pépin nous explique que pour lui, malgré un excellent niveau dans un domaine, il n’est pas possible de tout maîtriser. Pour lui, avoir confiance en soi c’est s’ouvrir aux surprises de la vie, savoir accueillir l’imprévu.
Pour lui, le doute est noble et essentiel. Ile ne faut pas confondre avoir confiance en soi et être sûr de soi. Avoir confiance en soi, c’est justement accepter de ne pas tout maîtriser, mais d’y aller quand même.
Avoir confiance en soi, c’est donc accepter l’imprévu, accepter de ne pas savoir ce qui va se passer, accepter de ne pas tout connaître. Plutôt que de faire semblant de savoir ce qu’il ne sait pas, celui qui a confiance en lui admet son ignorance mais a confiance en l’étendue des possibles : il envisage l’échec mais croit aussi en sa réussite et en sa chance. La confiance en la vie, en l’avenir, par principe, est pour lui le 3ème pilier de la confiance en soi avec la confiance relationnelle et la confiance en ses compétences.
Faire pour avoir confiance en soi
Les injonctions de certains gourous du développement personnel du type “persuadez-vous que vous êtes les meilleurs, ayez confiance en vous pour réussir !” n’ont pour lui aucun sens. C’est en se lançant et en faisant que la confiance se gagne.
Par exemple, la seule option pour un acteur de théâtre de perdre son trac, c’est de se lancer et de monter sur scène.
Reconnaissons-le, on a perdu le sens premier des choses. Tout fonctionne automatiquement aujourd’hui, mais c’est pourtant en « faisant » qu’on reprend confiance. « Il n’y a qu’à voir notre panique lorsque notre iPhone ne veut plus s’allumer ».
Emerson (LE philosophe de la confiance en soi) disait déjà : « l’homme civilisé a construit un carrosse, mais a perdu l’usage de ses pieds. » Un bon moyen de retrouver de la confiance est de « savoir » ce que l’on fait. Un boulanger sait ce qu’il fait, un menuisier sait ce qu’il fait. Un consultant sait-il toujours concrètement ce qu’il fait ?
Le pouvoir des rituels sur notre niveau de confiance
Charles Pépin nous dit que « parce que les rites se répètent, ils nous permettent de mieux mesurer ce qui ne se répète pas : ils nous aident à appréhender notre progression. Sans ces haltes régulières, comment savoir à quel rythme nous avançons ? Méfions-nous de nos existences déstructurées, apprenons à retrouver le sens du rite que notre modernité a dilué ».
Le pouvoir des habitudes permet de mesurer notre progrès et donc de gagner en confiance en remarquant ses petites avancées, ses petites victoires.
L’ennemi n°1 de la confiance en soi
« Nous avons aujourd’hui des possibilités infinies de nous comparer aux autres. C’est le pire des poisons pour la confiance en soi. Sur Facebook ou Instagram, il y aura toujours, en apparence du moins, des gens plus beaux que nous, plus riches que nous, […] des vies plus belles que la nôtre. »
La comparaison entre deux individus n’aura jamais lieu d’être, tout simplement parce qu’elle n’a pas de sens : « notre valeur est absolue, non relative à celle des autres ». Si tu dois te comparer, compare-toi à toi-même en mesurant ta progression.
En résumé
Pour développer sa confiance en soi, il faut donc :
1/ Nouer des relations saines et épanouissantes
2/ Développer ses compétences
3/ Accepter l’imprévu
4/ Faire des choses concrètes qui ont du sens pour soi
5/ Mettre en place des rituels pour mesurer ses progrès
6/ Ne pas se comparer aux autres
Alors, lequel est le plus facile et lequel est le plus difficile pour vous ?
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Ludovic
Post-scriptum :
🎁 PS1 : Aujourd’hui, je profite de l’été pour vous partager mon jeu de société coup de coeur : Code Names. Deux équipes s’affrontent, le concept étant de faire deviner des mots à vos coéquipiers. Très sympa, drôle, parties rapides & possibilités infinies. Très marrant de voir comment les uns et les autres réfléchissent et font telles et telles associations d’idées.
Merci pour ce debrief très utile ! Cela permet de disposer d'éléments de langage simples et concrets pour accompagner les équipes ! Je partage.
Merci pour ce débriefing très utile pour développer la confiance en soi.
Pour le plus facile pour développer la confiance en soi est "Nouer des relations saines et épanouissantes" par contre le plus difficile est "... l'imprévu" car je soucie trop de demain.